À Claye-Souilly, Veolia a récemment inauguré l’une des plus grandes unités de production de gaz renouvelable en Europe, connue sous le nom de Wagabox. Cette installation innovante transforme le biogaz issu des déchets ménagers et industriels enfouis en biométhane pur à 98%. Ce biométhane, produit grâce à la technologie développée par l’entreprise grenobloise Waga Energy, est identique au méthane fossile sur le plan chimique, mais sa source renouvelable en fait une alternative écologique et durable.
Ce gaz renouvelable est directement injecté dans le réseau de distribution de GRDF, permettant ainsi de fournir de l’énergie propre et locale aux habitants de la région. L’unité de Claye-Souilly a la capacité de produire jusqu’à 120 GWh de biométhane par an, contribuant ainsi à réduire significativement les émissions de CO2. En effet, cette production annuelle permet d’éviter l’émission de 25 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large visant à renforcer l’indépendance énergétique locale et à répondre aux défis posés par le changement climatique. Elle contribue également à soutenir les objectifs de transition énergétique en France, où l’usage croissant de gaz renouvelable est essentiel pour réduire l’empreinte carbone et promouvoir un approvisionnement énergétique plus durable.
En tant que 27e unité de méthanisation de Seine-et-Marne et la deuxième du genre en France, la Wagabox représente une avancée significative vers une économie circulaire et durable. Elle illustre également l’engagement de Veolia et de ses partenaires à promouvoir des solutions innovantes pour une gestion responsable des déchets et une production énergétique respectueuse de l’environnement.
573 kg de déchets par an par Français en moyenne, et 452kg pour les Parisiens
Pour le moment, seulement 50 % des emballages en verre sont recyclés sur les territoires de Syctom
Syctom vise à traiter 60 000 tonnes de déchets alimentaires d’ici 2025.
Avec le recyclage et la méthanisation les déchets pourraient être réduits de 75%
Le Syctom a lancé une campagne de communication inédite pour sensibiliser le grand public aux enjeux du tri autour du slogan « Faites le tri dans votre vie ». Déployée jusqu’en 2024, cette campagne se déroule en trois séquences successives : le verre, les emballages et papiers, et les déchets alimentaires. L’objectif principal est de réduire les déchets en encourageant les habitants à adopter des éco-gestes, améliorer les pratiques de tri, et promouvoir le concept des 5R (Refuser, Réduire, Réutiliser, Rendre à la Terre, Recycler).
La campagne utilise une variété de supports pour maximiser son impact, notamment des affiches dans le métro, le RER, les bus, les tramways, des insertions presse, des publicités digitales, et des relais sur les supports de communication des territoires adhérents. Un kit de communication, comprenant des visuels en version print et digitale, des articles prérédigés, et des exemples de posts, est également mis à disposition des collectivités pour maximiser la portée des messages.
Parmi les actions et activités, une caravane itinérante visite les communes pour proposer des jeux, quiz, et échanges sur le tri et les éco-gestes. De plus, une webapp dédiée offre des informations ludiques et pratiques sur le tri via un site adapté aux smartphones. Cette campagne vise aussi à sensibiliser le public en amont de grands événements sportifs comme la Coupe du monde de rugby ou les Jeux Olympiques de Paris 2024, avec des objectifs ambitieux de collecte séparative de 60 000 tonnes de déchets alimentaires en 2025, réduction de la capacité d’incinération, et objectif « zéro enfouissement » des déchets valorisables.
Le 19 avril 2024, le Syctom a lancé la deuxième séquence de sa campagne intitulée “Moins de déchets, c’est possible !”, ciblant spécifiquement le tri et le recyclage du verre, des emballages, et des déchets alimentaires. Utilisant une campagne multi-support, cette séquence inclut des actions de sensibilisation via les transports en commun, les médias, la presse locale, les réseaux sociaux, et divers outils de communication. Une webapp propose des informations pratiques et ludiques sur le tri, et la caravane itinérante continue de sensibiliser les habitants avec des jeux, quiz, et échanges. L’inauguration de cette séquence a eu lieu le 22 avril, marquant un pas significatif vers la réduction des 573 kg de déchets produits annuellement par chaque Français, en particulier les 452 kg de déchets annuels par habitant de la métropole parisienne, qui peuvent être réduits de 75 % grâce au recyclage et à la méthanisation.
En 2021, la Communauté d’agglomération de Lens-Liévin a mis en service deux nouveaux châteaux d’eau à Lens et Bully-les-Mines, un projet majeur visant à sécuriser l’approvisionnement en eau et à augmenter les capacités de stockage. Ces infrastructures sont essentielles pour répondre aux besoins croissants du secteur et offrir une plus grande marge de manœuvre en cas de problème.
Les nouveaux châteaux d’eau, qui représentent un investissement de plus de 12,7 millions d’euros HT, ont été financés à 78 % par la CALL et à 22 % par l’Agence de l’Eau Artois-Picardie. Commencé en 2015, le chantier répond à une consommation croissante, augmentant les capacités de stockage de 9 000 m³, ce qui permet une gestion dynamique des ressources en eau.
Ces châteaux d’eau permettent de stocker l’eau en hiver, réduisant ainsi les prélèvements estivaux des nappes souterraines. Le choix de construire des châteaux d’eau, plutôt que des réservoirs semi-enterrés, s’explique par la sécurité accrue qu’ils offrent, l’eau descendant par gravité sans besoin de pompes électriques. Les châteaux d’eau possèdent également une forte identité architecturale, en faisant des marqueurs visuels du territoire.
Le premier des deux chateaux mis en service à Lens a une capacité de 5 000m³. Ce chateau, visant à sécuriser le réseau d’eau potable, remplace un ancien réservoir de 1000 m³ devenu insuffisant. Le réservoir, haut de 27 mètres, offre une autonomie de 8 heures, améliorant ainsi la continuité de la distribution en cas d’incident. Il permet aussi de mieux équilibrer les réservoirs de Lens et Harnes, de retirer le réservoir vétuste d’Hulluch et de sécuriser les réservoirs d’Eleu-dit-Leauwette et Avion grâce à de nouvelles interconnexions.
Les travaux ont impliqué plusieurs entreprises françaises pour le génie civil, les équipements hydrauliques, et l’aménagement des espaces verts. Ce projet, dont le coût total avoisine les 14 millions d’euros, s’inscrit dans une démarche proactive de sécurisation de l’approvisionnement en eau, permettant une gestion plus dynamique et flexible des ressources.
La Métropole Européenne de Lille a réussi à intégrer avec succès la gestion durable des eaux pluviales dans ses stratégies d’urbanisme, notamment à travers ses EcoQuartiers dans le cadre de l’initiative EcoCité. Depuis le début des années 2000, la région métropolitaine s’est concentrée sur l’harmonisation du développement urbain avec la gestion du cycle de l’eau. En 2004, elle a intégré les réglementations sur les eaux pluviales dans son plan local d’urbanisme, suivi de la publication d’un guide en 2012 destiné aux urbanistes, aux gestionnaires de projets et aux services techniques pour encourager l’adoption de techniques préventives et compensatoires de gestion des eaux pluviales.
Des projets clés, tels que le quartier de l’Union et l’EcoQuartier des Rives de la Haute Deûle, illustrent des systèmes hydrauliques innovants utilisant des noues paysagères et des bassins pour collecter les eaux de ruissellement. Ces systèmes redirigent les eaux pluviales collectées vers des environnements naturels à travers des jardins d’eau et des canaux, réduisant ainsi la pression sur les systèmes d’égouts traditionnels et promouvant des pratiques durables de gestion de l’eau. Par exemple, le projet Rives de la Haute Deûle stocke à lui seul environ 10 000 m3 d’eau de pluie par an et évite le traitement d’environ 100 000 m3 d’eaux pluviales par des installations de traitement conventionnelles.
Les avantages vont au-delà de la conservation de l’environnement en renforçant la résilience urbaine et la biodiversité. Ces éléments d’infrastructures vertes tels que les zones humides, les bassins de rétention et les prairies inondables non seulement atténuent les risques de pollution et d’inondation, mais créent également des oasis urbaines qui améliorent la qualité de l’air et offrent des espaces récréatifs. En intégrant la gestion des eaux pluviales dans les espaces publics et en adaptant le tissu urbain existant, la Métropole Européene de Lille a démontré une approche proactive pour répondre aux défis climatiques, énergétiques et environnementaux tout en favorisant un environnement urbain plus durable.
L’Agglomération d’Agen a lancé le Plan d’Économie d’Énergie en Éclairage Public et Signalisation Lumineuse (PEEEPS) avec Fonroche Éclairage et l’UGAP. Ce plan vise à moderniser le parc d’éclairage public de la métropole, en le transformant en le plus grand parc d’éclairage public solaire en France et en Europe. Le projet prévoit de remplacer 7 000 lampadaires obsolètes par environ 6 000 lampadaires photovoltaïques d’ici 2026. Ce programme, lancé en 2022, inclut le remplacement de vieilles lampes par des LED et de mâts vétustes par des supports modernes.
Le plan d’investissement, d’un montant de 15,752 millions d’euros, vise à renouveler la moitié du parc d’éclairage public de l’Agglomération d’Agen, couvrant 44 communes et 100 000 habitants. Il prévoit une réduction de 30 % de la consommation annuelle d’électricité, générant une économie potentielle de 480 000 euros par an. En parallèle, la généralisation des horloges astronomiques permettra de réguler l’éclairage en fonction des heures de lever et de coucher du soleil.
Fonroche Éclairage joue un rôle central dans le projet d’éclairage public solaire de l’Agglomération d’Agen. En tant que leader mondial de l’éclairage public solaire, l’entreprise française fournit et installe les lampadaires photovoltaïques qui moderniseront le parc d’éclairage public. Basée localement à Roquefort, Fonroche Éclairage conçoit, développe et fabrique ces solutions innovantes, permettant une installation rapide sans tranchée et une maintenance réduite. Leur expertise en énergie renouvelable contribue significativement à la réduction de la consommation d’électricité et à la protection de l’environnement dans la région.
70% d’économie d’énergie réalisée par rapport aux anciens équipements
Cela représente une économie de 1,5 million d’euros par an
La consommation d’électricité pour l’éclairage public sur Angers Loire Métropole en 2022 était de 11 millions de kilowatt-heure
675 tonnes CO2 et émissions de gaz à effet de serre évitées sur Angers Loire Métropole grâce au renouvellement de l’éclairage.
15 000 lampadaires led installés dans le cadre du Territoire intelligent depuis 2021
Angers Loire Métropole se distingue par son ambitieux projet de Territoire intelligent, déployé depuis 2020 pour moderniser l’éclairage public sur son territoire. L’objectif est clair: remplacer 30 000 lampadaires par des modèles LED d’ici 2026, une initiative à la pointe de la transition écologique et énergétique en France.
En Janvier 2024, la moitié de ce vaste programme est déjà réalisée, marquant un tournant majeur vers une gestion plus efficiente des ressources. Les nouveaux lampadaires LED permettent une économie d’énergie significative, réduisant la consommation électrique jusqu’à 70% par rapport aux anciens modèles. Ce gain est rendu possible grâce à la technologie LED, mais aussi à la capacité de moduler l’intensité lumineuse en temps réel. Un centre de pilotage dédié assure cette gestion fine, adaptant la luminosité selon les besoins spécifiques de chaque lieu et moment de la journée, tout en optimisant les coûts énergétiques.
Au-delà des économies réalisées sur la facture énergétique, le projet vise à préserver la biodiversité en réduisant la pollution lumineuse, un enjeu majeur pour la conservation des espèces nocturnes comme les insectes, les chauves-souris et les oiseaux. En orientant le flux lumineux vers le sol et en ajustant les niveaux d’éclairage selon les besoins réels, Angers Loire Métropole contribue activement à la protection de l’environnement et à l’amélioration du cadre de vie urbain. En positionnant Angers Loire Métropole comme un pionnier de l’innovation urbaine durable en France, ce projet illustre parfaitement comment la technologie et l’écologie peuvent converger pour améliorer la qualité de vie des habitants tout en respectant les impératifs environnementaux.
Chaque commune de la métropole accessible en moins de 30 minutes depuis le cœur urbain
365km de pistes cyclables d’ici 2026
Plus de 3 000 arbres plantés
70 000 habitants atteints
Le projet InspiRe, piloté par la ville de Clermont-Ferrand et le Syndicat Mixte des Transports en Commun de l’Agglomération Clermontoise (SMTC-AC), vise à réinventer la mobilité dans la métropole de Clermont-Ferrand d’ici 2026. Il inclut la création de deux lignes de bus à haut niveau de service (BHNS), le développement de nouvelles pistes cyclables, et la restructuration du réseau de bus existant. Les lignes B et C seront dotées de véhicules zéro émission, circulant sur des voies dédiées avec une fréquence accrue et des horaires étendus. Ce projet s’accompagne également d’une augmentation des espaces verts et de la réorganisation des espaces publics pour favoriser les déplacements à pied et à vélo.
L’objectif est de rendre chaque commune de la métropole accessible en moins de 30 minutes depuis le cœur urbain, tout en améliorant la desserte des centres hospitaliers, des établissements de formation, et des zones commerciales. Pour les secteurs non desservis par les lignes principales, un service de transport à la demande sera mis en place. Le projet Inspire cherche également à réduire l’utilisation de la voiture en proposant des alternatives crédibles comme des parkings relais et un réseau cyclable étendu, visant à atteindre 365 kilomètres de pistes cyclables d’ici 2026.
InspiRe ne se limite pas aux bus et aux vélos. Il inclut des initiatives d’auto-partage et l’évolution de l’application T2C pour intégrer plusieurs modes de transport dans une seule plateforme, facilitant ainsi les déplacements des usagers. L’accent est mis sur une plus grande équité territoriale et la transition écologique, avec des bus à énergie propre et une réduction des émissions de CO2. Le réseau de transport restructuré devrait desservir 90% des habitants de la métropole à moins de 300 mètres d’un arrêt de bus ou de tramway, et rendre 92% des emplois facilement accessibles. Ce projet ambitieux s’inscrit dans une démarche de modernisation durable et inclusive, répondant aux besoins des usagers tout en respectant l’environnement.
La ligne 4 du réseau de transports en commun de Nantes accueille les nouveaux e-Busways, des bus électriques articulés qui marquent une avancée significative vers une mobilité urbaine durable. Mise en service en 2006, cette ligne connaît une demande croissante, transportant plus de 40 000 voyageurs quotidiennement sur ses 7 kilomètres de site propre. Pour répondre à cette demande en constante augmentation et améliorer l’efficacité environnementale du service, Nantes Métropole et Semitan ont introduit ces nouveaux véhicules.
Les e-Busways, au nombre de 22 sur la ligne 4, offrent une capacité accrue de 150 passagers chacun, soit 35 % de plus que les modèles précédents. Ils sont entièrement électriques, éliminant ainsi les émissions de gaz à effet de serre et réduisant significativement le bruit par rapport aux autobus conventionnels. Ce choix s’inscrit dans la stratégie de transition énergétique de la métropole, visant à promouvoir des solutions de transport propres et efficaces. Un aspect innovant des e-Busways est leur système de recharge par “biberonnage”, où un dispositif sur le toit du bus se connecte à un totem de recharge lors des arrêts en station. Cette méthode, qui évite l’utilisation de lignes aériennes de contact, préserve le temps de trajet et optimise l’efficacité énergétique du réseau.
En plus de leurs performances écologiques, les e-Busways se distinguent par leur esthétique artistique. Chacun des 22 véhicules a été personnalisé par des artistes internationaux, faisant de ces bus non seulement des moyens de transport mais aussi des œuvres d’art en mouvement à travers la ville. L’opération de déploiement des e-Busways a exigé trois années de préparation, incluant des phases de tests, d’homologations et d’adaptation des infrastructures. Un investissement total de 54,5 millions d’euros a été mobilisé pour cette modernisation du réseau, illustrant l’engagement de Nantes Métropole envers une mobilité urbaine durable et innovante. Depuis leur mise en service progressive à partir du 6 novembre 2019, les e-Busways contribuent à répondre efficacement aux besoins croissants de transport urbain à Nantes, tout en respectant les normes environnementales les plus strictes.
Eco-Ecole est coordonné en France par l’association Teragir depuis 2005. Il vise à mobiliser l’ensemble des acteurs d’un établissement scolaire (élèves, enseignants, direction, personnel administratif et technique, etc.) et du territoire (collectivités, associations, parents d’élèves, etc.) autour d’un projet commun d’éducation au développement durable. Ce programme contribue à la généralisation de l’Education au Développement Durable en France et à l’atteinte des 17 Objectifs de Développement Durable mis en avant par l’Organisation des Nations Unies
Eco-Ecole propose huit thématiques de travail pour guider les établissements, les invitant à choisir un thème prioritaire chaque année et à explorer progressivement tous les thèmes. Les buts du concours Ekoopstina sont représentés entre autres dans les huit thématiques de: alimentation, biodiversité, climat, déchets, eau, énergie, santé, solidarité.
La méthodologie d’Eco-Ecole, en sept points, aide les établissements de la maternelle au lycée à structurer leurs projets et à orienter leurs actions. La méthodologie consiste à: réunir l’éco-comité, réaliser un diagnostic, imaginer des solutions et passer à l’action, évaluer les avancées, établir des liens avec les disciplines enseignées, fédérer et communiquer autour du projet, et réaliser une création collective. La participation au programme est gratuite, et les équipes éducatives bénéficient d’outils pédagogiques et d’un accompagnement par Teragir pour sensibiliser les élèves aux enjeux du développement durable et mettre en place des actions concrètes.
Chaque année, les établissements peuvent demander la labellisation pour valoriser leur démarche de développement durable, devenant ainsi une Eco-Ecole, un Eco-Collège ou un Eco-Lycée. Le programme est soutenu par le ministère de l’Éducation nationale et divers autres acteurs institutionnels. Il repose sur l’implication active des élèves, favorisant l’acquisition de compétences variées et une compréhension approfondie des enjeux de développement durable. La labellisation Eco-Ecole se décline en quatre niveaux (Bronze, Argent, Or, Platine) permettant de valoriser la progression des établissements dans leurs projets de développement durable.